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Autour de l’équipe de recherche de l’IRIS :
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Barthélémy COURMONT, auteur du chapitre Asie-Pacifique, « L’Asie, laboratoire de la désoccidentalisation ? »
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Jean de GLINIASTY, auteur du chapitre Russie et espace post-soviétique, « La guerre en Ukraine et l’avenir international de la Russie »
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Marine de GUGLIELMO WEBER, co-autrice du chapitre Climat, « Les politiques climatiques pérennisent-elles la fracture Nord/Sud ?” »
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Emmanuel HACHE, auteur du chapitre Énergie, « Une nouvelle ère d’insécurité énergétique mondiale »
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Sylvie MATELLY, autrice du chapitre Économie, « Vers une mondialisation fragmentée ? »
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Jean-Pierre MAULNY, auteur du chapitre Défense, stratégie, sécurité, « Impasse stratégique en Ukraine »
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Marie-Cécile NAVES, autrice du chapitre Amérique du Nord, « Défendre ses intérêts à l’heure des crises »
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Animée par
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Didier BILLION, auteur du chapitre Moyen-Orient/Afrique du Nord, « Vers une nouvelle géopolitique régionale ? »
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Alors que le soutien occidental à l’Ukraine ne se dément pas, il n’essaime pas pour autant. Le conflit agit comme un catalyseur d’équilibres internationaux en recomposition. Il accélère la fragmentation de l’économie mondiale autour de la rivalité sino-américaine. L’hégémonie des États-Unis est de toutes parts challengée, et c’est en Asie que se cristallise particulièrement la contestation de l’ordre occidental, Pékin se posant en alternative. L’Union européenne, quant à elle, se trouve comme renvoyée aux débats sur son impuissance et sa dépendance qui primaient à l’aube du XXIe siècle, là où la hausse des budgets de défense sur le Vieux Continent ne va guère dans le sens de son autonomie stratégique.
Soucieux de ne pas se laisser prendre au piège de la rivalité sino-américaine et du conflit déclenché par la Russie en Ukraine, d’autres cherchent à affirmer leur propre voix. Le Brésil ouvre de nouvelles perspectives en Amérique latine, quand la physionomie géopolitique du Moyen-Orient paraît en passe de se modifier substantiellement. La guerre en Ukraine aura aussi révélé l’émergence internationale des pays africains en tant qu’acteurs à part entière, émancipés du suivisme qui tendait à les caractériser.
La conjonction de chocs observés depuis plus de trois ans semble, en outre, marquer l’entrée dans une nouvelle ère d’insécurité énergétique mondiale. Face au changement climatique, celle-ci démontre qu’une incapacité à penser le changement de système continue d’imprégner durablement l’agenda international.
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