Autour de
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Niagalé Bagayoko, présidente, African Security Secteur Network (ASSN)
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Peer De Jong, ancien Colonel des Troupes de Marine, vice-président, Institut Themiis
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Gérard Grizbec, journaliste et chercheur associé, Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
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Denis Tull, chercheur, German Institute for International and Security Affairs (SWP)
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Animée par
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Caroline Roussy, chercheuse en charge du programme Afrique, Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
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Depuis plusieurs années, des acteurs divers sont engagés dans une guerre de la désinformation au Sahel, aggravée par le surgissement de la guerre en Ukraine. Dans la vision du pouvoir russe notamment, l’adversaire est l’Occident et plus sûrement la France au vu des théâtres d’opération sur lesquels elle est engagée. La désinformation russe est-elle à l’origine du sentiment anti-français ? Cette lecture quoique séduisante pour les autorités françaises, permettant de faire l’économie d’un bilan auto-critique, est insuffisante. A l’évidence, le contexte anti-français rend une partie des habitants de la région perméables aux informations perfusées par des acteurs (para-)étatiques. Toute information de source française ou occidentale est suspectée et frappée du sceau du discrédit. Entre trolls russes sur les réseaux sociaux, présence croissante de Wagner, réponses françaises et reliquats de la colonisation, quel futur pour cette guerre de l’opinion ? La Russie a-t-elle déjà supplanté la France dans cette bataille ?
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