Peut-on parler d’une géopolitique de la transition énergétique ?
A l’occasion de la parution du numéro 113 de La Revue internationale et stratégique (RIS), coordonnée par Samuel Carcanague et Emmanuel Hache, et intitulée « Géopolitique de la transition énergétique » (Armand Colin, 2019), l’IRIS a le plaisir de vous inviter à la conférence :
Autour de
Esther BAILLEUL, responsable de projets territoires CLER –
Réseau pour la transition énergétique
Clément BONNET, postdoctorant à IFP Énergies nouvelles
Emmanuel HACHE, économiste à IFP Énergies nouvelles,
porteur du projet ANR GENERATE
Dans de nombreuses régions du monde, la décarbonation des mix énergétiques et électriques est devenue une priorité pour permettre de répondre aux objectifs climatiques internationaux et aux problématiques de pollutions locales. Les investissements déjà réalisés dans les énergies renouvelables (ENR) et ceux qui seront nécessaires à la réalisation des objectifs définis à Paris en 2015, lors de la COP21, sont ainsi à même de redéfinir la notion de sécurité énergétique. D’un point de vue géopolitique, toutefois, le déploiement des ENR pose davantage de nouvelles questions qu’il n’en résout.
En effet, à mesure que les sources d’énergie mobilisées se font plus nombreuses, les enjeux afférents s’additionnent et se répondent pour former une géopolitique bien plus complexe que celle liée aux seuls hydrocarbures. Pour autant, ces nouveaux enjeux géopolitiques demeurent peu explorés. Aussi ce dossier se propose-t-il d’éclairer les problématiques de puissance, de rivalités, de sécurité ou de dépendances associées à ces dynamiques de transition vers un monde bas-carbone.