L’approvisionnement en enrichissement de l’uranium : dynamiques et enjeux après l’invasion russe de l’Ukraine
Dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME), mené pour le compte de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées, l’IRIS, Enerdata et Cassini ont le plaisir de vous inviter à la restitution d’un rapport sur le thème :
Autour de
David AMSELLEM, cartographe, docteur en géopolitique et co-fondateur du cabinet Cassini Conseil
Teva MEYER, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste de l’énergie nucléaire et maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace
Animée par
Emmanuel HACHE, directeur scientifique de l’OSFME et directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
Étape fondamentale de la chaîne de production des combustibles nucléaires, l’enrichissement de l’uranium a longtemps été perçu d’abord comme un enjeu de prolifération, bien plus qu’une question de géopolitique des énergies, du fait des surcapacités de production dans le marché. Cette période semble terminée. D’un côté, la consommation repart à la hausse sous l’effet combiné des promesses d’expansion du nucléaire et du développement de nouveaux réacteurs aux besoins d’enrichissement spécifiques. De l’autre, Américains et Européens tentent de se défaire des importations de Russie, pour qui la production de combustibles nucléaires est un enjeu stratégique, mais restent limités par des divisions internes. Ce rapport propose d’analyser les dynamiques géopolitiques de l’approvisionnement en uranium enrichi et leurs reconfigurations dans les suites de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.