L’aide publique au développement : levier incontournable ou tonneau des Danaïdes ?
L’IRIS, dans le cadre de son programme humanitaire et développement, et Cobasa
ont le plaisir de vous inviter à la conférence-débat :
Autour de
Hervé BERVILLE, député des Côtes d’Armor, porte-parole du groupe parlementaire La République en marche, membre parlementaire du conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD)
Laurent BIGOT, directeur général de Gaskiya, co-fondateur de Emergence Executive Coaching, ancien diplomate
Patrice FONLLADOSA, président de (Re)sources, président du comité Afrique du Medef international, vice-président du Conseil de chefs d’entreprise France Arabie Saoudite
Pierre JACQUEMOT, ancien ambassadeur, chercheur associé à l’IRIS, président du GRET– Professionnels du développement solidaire
Grégory VILLENEUVE, chargé de mission auprès du directeur général adjoint de l’AFD
Animée par
Henri DE VILLENEUVE, directeur général de Cobasa
Alors que le Président de la République a décidé un renforcement des moyens de l’Agence française de développement, l’aide publique au développement semble être la seule réponse qu’envisagent les États les plus riches pour répondre aux problèmes des plus pauvres. Chaque Etat évalue et semble se satisfaire de son effort au seul regard de la proportion de cette aide par rapport à son PIB. Parallèlement, les organisations internationales paraissent consacrer des ressources inépuisables pour financer les besoins intarissables des pays bénéficiaires de cette manne financière. Des voix s’élèvent en Afrique pour remettre en question les principes et les modalités de cette aide, au motif qu’elle entretiendrait le continent africain dans une dépendance sans fin. Du côté des donateurs et prêteurs, certains s’interrogent sur l’adéquation de cette aide avec les objectifs poursuivis.
Et si le développement économique de l’Afrique requerrait plutôt une nouvelle logique d’intervention, passant notamment par les investissements privés ?