Marie-Cécile NAVES, directrice de recherche à l’IRIS, responsable de l’Observatoire Genre et géopolitique
Charlotte RECOQUILLON, chercheuse à l’Institut français de géopolitique, journaliste
Najat VALLAUD-BELKACEM, directrice France de l’ONG One, ancienne ministre
Animée par
Razak ELLAFI, consultant sur le numérique en santé, ancien responsable du développement et de la communication de ComPaRe (Communauté de patients pour la recherche, APHP)
Les désordres de l’information sur le Covid-19 se sont, partout dans le monde, nourris de récits misogynes et sexués : des attaques contre les chercheuses dans les médias aux critiques d’une « victimisation » des femmes, en passant par la dénégation de la vulnérabilité individuelle et collective (le rejet du port du masque et des mesures de précaution sanitaire devenant un signe de virilité chez certains dirigeants nationaux-populistes, par exemple). Par ailleurs, la pandémie a mis au jour et amplifié nombre d’inégalités : en particulier, hommes et femmes n’ont pas été affectés de la même manière par le Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales. Nombre de données scientifiques et gouvernementales disponibles montrent qu’il est indispensable de prendre en compte le critère du genre pour mieux appréhender ces réalités et pour élaborer des politiques publiques plus efficaces.
