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Autour de :
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Débora GORBAN, docteure en sciences sociales de l’Université de Buenos Aires, sociologue et chercheuse du Conseil national de la recherche scientifique et technique (Conicet) au sein de l’Institut des sciences (ICI) de l’Université Nacional de General Sarmiento (UNGS).
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Camille SANSBERRO, diplômée d’IRIS Sup’, autrice du mémoire « Les relations Argentine-Chine : une illustration des nouveaux rapports Sud-Sud »
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Carlos SCHMERKIN, éditeur, membre du comité éditorial du magazine Books
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Gabriel VOMMARO, professeur de sociologie politique à l’Université nationale de San Martin, chercheur au Conseil national de la recherche scientifique et technique (Conicet)
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Animée par
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Christophe VENTURA, directeur de recherche en charge du programme Amérique latine/Caraïbe, Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) |
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Le 22 octobre 2023, des élections générales se tiendront en Argentine sur fond de crise financière, économique et sociale sévère. Pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1983, il y a quarante ans, un candidat extérieur aux coalitions politiques traditionnelles (péroniste et droite traditionnelle) qui ont jusqu’ici structuré le champ politique du pays pourrait s’imposer lors du scrutin présidentiel. Antisystème, « outsider », « anarcho-capitaliste », populiste de droite, libéral-autoritaire, les observateurs rivalisent de qualificatifs pour décrire le phénomène Javier Milei. L’économiste libertarien, régulièrement comparé à Donald Trump ou Jair Bolsonaro, peut-il gouverner l’Argentine ? Ses principaux concurrents, Sergio Massa (candidat du camp péroniste sortant) et Patricia Bullrich (droite conservatrice) peuvent-ils freiner son ascension ? Quels sont les enjeux de cette élection pour la société argentine, l’Amérique latine et la trajectoire de la deuxième puissance sud-américaine dans les dynamiques de recompositions géopolitiques mondiales ?
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