Générale Véronique BATUT, secrétaire générale de la Garde nationale
Jean-Marie BOCKEL, ancien ministre et sénateur, co-auteur du rapport d’information Garde nationale : une réserve militaire forte territorialisée pour faire face aux crises (2016)
Sébastien JAKUBOWSKI, directeur de l’INSPE de l’académie de Lille – Hauts-de-France, professeur des universités (laboratoire Clersé)
A la charnière entre l’institution militaire et la société civile, le réserviste est, selon Winston Churchill « deux fois citoyen ». Militaire à part entière mais pas à temps complet, il contribue pleinement à la réalisation de la mission des forces armées. Il est aussi une composante indispensable de la cohésion nationale et du lien Armée-Nation. Les évolutions majeures de notre outil de défense et les crises successives (attentats, pandémie…) questionnent régulièrement le positionnement et le rôle du réserviste dans la société. Dans un premier temps repensée lors de la suspension de la conscription, la réserve militaire s’est ensuite vue sollicitée plus encore après les attentats de 2015. Sa contribution à l’opération Sentinelle et la croissance de ses effectifs ont conduit à la création de la Garde Nationale sous sa forme actuelle. En 2020, la crise sanitaire a suscité de nouvelles questions : la réserve, qu’elle soit opérationnelle ou citoyenne, sert-elle la résilience nationale ? Son modèle est-il adapté pour faire face à une crise d’ampleur et aux nouvelles menaces ? La mutuelle Unéo et l’IRIS vous invitent à contribuer à ce débat.
Cette visioconférence sera diffusée via GoToWebinar.
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