N’oublions pas les autres otages
Après 547 jours de captivité, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont été libérés et ont pu retrouver l’affection de leurs proches. La mobilisation en leur faveur a été constante et réussie.
Si nous ne pouvons que nous réjouir de leur libération, il ne faut pas oublier nos autres compatriotes, eux aussi pris en otage.
Quatre Français ont été enlevés au Niger par Aqmi le 16 septembre 2010, trois au Yémen le 24 avril 2011 et un agent de la DGSE est détenu depuis le 14 juillet 2009 en Somalie. Si aucun d’entre eux n’avait pour objectif d’informer le public, ils remplissaient tous des missions d’intérêt général et agissaient au final pour la France.
Eux aussi (1) manquent à leur famille et à leurs proches qui s’inquiètent pour eux et vivent une insupportable attente. Eux aussi ont droit au soutien du public et à la mobilisation pour leur libération.
Eux aussi, ne les oublions pas.
(1) Pour être complet, il faudrait ajouter Gilad Shalit, jeune franco-israélien qui effectuait son service militaire dans l’armée israélienne, capturé en 2006 par le Hamas, et dont le cas fait l’objet d’une mobilisation politique importante, ainsi que Salah Hamouri, bi-national franco-palestinien emprisonné en Israël depuis 2005 et que le gouvernement français ne considère pas comme otage. Pour être complet, il faudrait ajouter Gilad Shalit, jeune franco-israélien qui effectuait son service militaire dans l’armée israélienne, capturé en 2006 par le Hamas, et dont le cas fait l’objet d’une mobilisation politique importante, ainsi que Salah Hamouri, bi-national franco-palestinien emprisonné en Israël depuis 2005 et que le gouvernement français ne considère pas comme otage.