06.11.2024
Une force d’intervention africaine au Nord-Mali
Tribune
12 novembre 2012
Le Mali s’était résolu, le 24 septembre, devant l’ONU, à demander une intervention militaire de la CEDEAO pour l’aider à reconquérir le Nord.
Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien, président en exercice de la CEDEAO a dit espérer que le Conseil de sécurité des Nations unies donnerait son feu vert à une intervention internationale fin novembre ou début décembre.
Dans le même temps, certaines négociations continuent. A Alger et à Ouagadougou principalement. Le Burkina-Faso avec le président Blaise Compaoré a toujours été un arbitre dans les conflits régionaux, que ce soit au Togo, en Guinée ou en Côte d’Ivoire. Le groupe Ansar Dine (‘défenseurs de l’islam’) a affirmé lors d’une réunion au Burkina Faso qu’il rejetait ‘ toute forme d’extrémisme et de terrorisme ‘ et appelait à la négociation avec le gouvernement malien.
Du côté européen, la concertation entre cinq pays – France, Allemagne, Italie, Pologne et Espagne – devrait éviter à la France de se présenter seul sur ce dossier. Il est envisagé la mise sur pied d’une mission européenne d’entraînement qui compterait au moins 200 soldats pour soutenir l’armée malienne, en pleine désorganisation depuis ses échecs militaires et le putsch du 22 mars dernier.