Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, vous donne régulièrement rendez-vous pour ses “Chroniques géoéconomiques”.
Après le début de la guerre en Ukraine et la mise en place de sanctions économiques occidentales à l'égard de Moscou, de grandes entreprises se sont retrouvées sous une forte pression d'ordre réputationnelle et logistiques quant à leurs activités sur place. Après McDonald’s et Starbucks, le constructeur automobile français Renault a vendu ses actifs en Russie au gouvernement russe alors que la Russie était le deuxième marché le plus important pour le constructeur automobile français.
Ce retrait s’explique-t-il de par l’efficacité des sanctions internationales ? Quelles leçons doit-on retirer de ce retrait ?
Carine Pina, chercheuse à l'IRSEM, répond à nos questions à l'occasion de sa participation à la conférence de restitution d'une note de l'Observatoire Défense & Climat.